En tant que handicap invisible, la perte auditive passe souvent aux oubliettes en matière d’accessibilité. Pourtant, l’accès à l’information dans la vie quotidienne est un droit que la loi du 11 février 2005 a rendue obligatoire.
Qu’est-ce que la loi du 11 février 2005 ?
Nommée « Égalité des chances et citoyenneté des personnes handicapées », cette loi, qui a fêté récemment son 13 ème anniversaire, stipule que :
« Dans leurs relations avec les services publics, qu’ils soient gérés par l’État, les collectivités territoriales ou un organisme les représentant, ainsi que par des personnes privées chargées d’une mission de service public, les personnes déficientes auditives bénéficient, à leur demande, d’une traduction écrite simultanée ou visuelle de toute information orale ou sonore les concernant. Le dispositif de communication adapté peut notamment prévoir la transcription écrite ou l’intervention d’un interprète en langue des signes française ou d’un codeur en langage parlé complété ».
C’est pour cette raison que tous les dispositifs utiles à l’autonomie des personnes en situation de handicap doivent être mis en place au sein de chaque Établissement recevant du public. Ainsi, chaque d’entre eux se doit de posséder des outils de signalétiques sonores tels que : boucles d’induction magnétique, boucle d’induction portative, carillon PMR (par exemple).
L’objectif de ces appareils est de permettre aux personnes malentendantes ou non, de compenser leur handicap en améliorant la distinction entre les informations utiles et le bruit ambiant, et ainsi leur garantir un accueil des plus convenables.