Claire-Lise Campion : « L’Ad’AP n’est assurément pas un renoncement. Il n’est pas non plus un report de l’échéance de 2015. L’Ad’AP est le bras armé d’un volontarisme renouvelé. C’est un document de programmation et de financement des travaux d’accessibilité. Il est structuré en une ou plusieurs périodes. Il s’adresse aux maîtres d’ouvrage et aux exploitants des ERP publics ou privés et aux autorités d’organisation de transports de voyageurs.
L’Ad’AP se devait d’être attractif et crédible
Il garantit aux associations la mise en place irréversible des travaux
En absence d’Ad’AP, le non respect de l’échéance du 1er janvier 2015 sera passible des sanctions pénales prévues par la loi de 2005. En cas de non respect de l’Ad’AP, des sanctions graduées seront prévues.
Il garantit également aux gestionnaires d’ERP et aux maîtres d’ouvrage un moyen de programmer et d’effectuer les travaux nécessaires.
C’est une voie d’équilibre, de pragmatisme et de confiance raisonnée.
En conclusion, le chantier de l’accessibilité a jusqu’à présent pâti du manque d’accompagnent. L’Ad’AP bénéficiera d’un plan de communication et de suivi. »